Les antioxydants sont des substances à forte valeur ajoutée dont les qualités sont valorisées par les acteurs industriels positionnés sur le secteur de la prévention santé (cosmétique, pharmaceutique, agro-nutrition). Le terme antioxydants désigne une vaste famille de molécules (plus de 5000 composés différents pour les seuls polyphénols) qui s’opposent au stress oxydatif produit par les cellules et interfèrent par divers mécanismes au statut Redox de l’organisme.
Sur le plan scientifique, la recherche sur les effets des antioxydants au niveau cellulaire reste complexe et la compréhension de leur interférence avec le stress oxydatif au niveau de l’organisme partiellement élucidée.
En outre, les tests chimiques traditionnels de type ORAC, TRAP, FRAP, TEAC, FOX,… déployés durant des décennies n’informent pas sur la réalité physiologique de l’effet des antioxydants. Ces tests sont depuis quelques années largement discrédités et fortement déconseillés par les principaux organismes de veille sanitaire tant sur le plan européen (voir par exemple l’opinion de l’EFSA : http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.2903/j.efsa.2018.5136/epdf) qu’américain (https://www.ars.usda.gov/northeast-area/beltsville-md-bhnrc/beltsville-human-nutrition-research-center/nutrient-data-laboratory/docs/oxygen-radical-absorbance-capacity-orac-of-selected-foods-release-2-2010/).
L’étude des effets antioxydants sur modèles cellulaires vivants représente donc actuellement l’approche la plus avancée dans la démonstration des effets physiologiques des antioxydants. Les outils disponibles sont des biocapteurs fluorescents qui indiquent le niveau de stress oxydatif produit par la cellule. Ils ne permettent pas une mesure directe des effets antioxydants mais seulement indirecte. Par ailleurs, ces tests de paillasse sont chers, rares, non-standardisés et nécessairement limités dans leur débit. Ils restent de fait confinés aux laboratoires académiques.
Notre mission
La mission d’AOP est d’apporter aux acteurs du marché une technologie simple, standardisée et de haut débit assurant la démonstration des effets antioxydants sur tous types de modèles cellulaires vivants. Cette technologie brevetée, nommée LUCS (pour Light Up Cell System) a récemment reçu une reconnaissance internationale par la revue Nature qui en a publié le mécanisme dans sa version on line (Scientific Reports) du 22 décembre 2017 (https://www.nature.com/articles/s41598-017-18211-2.pdf)
Forte de son expérience, AOP se donne également pour mission de développer de nouveaux tests innovants orientés sur la mesure des effets antioxydants ou du statut redox. Elle se focalise actuellement sur :
– les voies d’activation de la défense cellulaire naturelle au stress oxydatif (type Nrf2),
– la biodisponibilité au niveau des cellules intestinales (modèle CaCo2),
– la simulation des effets digestifs,
– l’hormésie (en lien notamment avec les effets des polyphénols)
